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Géobiologue Lyon

L'humanité est une entité

L’humanité est une entité

 

 Il existe une entité de niveau supérieur à la personne avec laquelle j’interagis : c’est l’humain.

 

Nous sommes tous, à un moment ou un autre, sujets à l’angoisse métaphysique, mais nous pouvons nous dégager de cette angoisse en nous recentrant non pas sur l’univers et ses mystères mais sur ce qui nous est immédiatement perceptible, c’est-à-dire notre interaction avec l’humanité et l’interaction de celle-ci avec la planète. Nous avons besoin de croire en, et de communiquer avec, une entité pensante et agissante de niveau supérieur à la personne. Or il en existe une que nous pouvons immédiatement percevoir : c’est l’humain.

Un groupe de deux personnes ou d’un million de personnes est une entité au même titre qu’une personne unique. Comme une personne unique, cette entité a à discuter et à évaluer des opinions différentes ; comme une personne unique, cette entité a à affronter le contact parfois brutal entre la nature et son existence physique (maladie, douleur, mort, etc.). Un couple, par exemple, peut dans certains cas se comporter comme une entité plus soudée, plus cohérente, plus solide et moins contradictoire qu’un individu unique. Un groupe de personnes (même très vaste, comme un pays ou un peuple), a un comportement, prend de bonnes ou de mauvaises décisions, mûrit, s’assagit, ou sombre dans la folie et court à sa propre perte, comme peut le faire une personne unique. L’humanité dans son ensemble, comme les personnes et les groupes de personnes qui la composent, est une entité pensante et agissante.

Une conception classique des groupes humains en tant qu’entité est de considérer un groupe social comme un corps dont certains éléments seraient le cerveau. Cette métaphore a été utilisée par les systèmes totalitaires pour justifier que quelques individus s’emparent du pouvoir, ou encore pour justifier l’assassinat de pans entiers de la société sous prétexte d’“amputer” le corps social d’éléments “malades”. Mais cette métaphore ne repose sur rien : un groupe social n’est pas un corps parce que les différents éléments qui le composent (les personnes) sont indifférenciés et (relativement) interchangeables et non pas des organes séparés. Un groupe n’est pas un corps dont certains éléments seraient le cerveau et d’autres les différents organes : c’est une entité dont chacun des cerveaux, pris ensemble, forment le “cerveau”, et chacun des corps, pris ensemble, forment le “corps”.

Un système complexe est un ensemble très vaste d’unités (relativement) similaires qui inter-agissent, et dont les capacités d’ensemble sont plus grandes que celles des unités qui le composent. Ainsi, le cerveau est composé de milliards d’unités (les neurones) qui, prises séparément, ne savent que réagir de façon très simple à des stimuli très simples ; néanmoins, c’est de la connexion de ces milliards d’unités similaires qu’émergent l’intelligence de la personne et sa capacité à interagir de façon complexe avec son environnement. L’intelligence dépend du nombre de ces unités, du nombre de leurs connections et de la fluidité de ces connections. Ceci s’applique à l’évolution du cerveau animal et humain mais également à l’humanité dans son ensemble. Il n’est pas nécessaire de faire appel à des notions d’économie politique, à un sens naturel de l’histoire, ou à une volonté cachée pour expliquer le progrès de la connaissance humaine. Celle-ci a progressé parce que :

  • la population humaine a augmenté de façon drastique (et avec elle le nombre de propositions, d’essais et erreurs, d’expérience acquise)
  • les connections entre les personnes se sont multipliées, grâce au transport physique des personnes, mais aussi par des moyens de transport de l’information comme le courrier puis le téléphone (permettant de diffuser largement l’expérience acquise)
  • les connections se sont fluidifiées, devenant quasi instantanées (ce qui permet de diffuser l’expérience acquise de façon de plus en plus rapide)

C’est ainsi que l’humanité s’est rendue capable de constructions de plus en plus complexes dont aucun de ses membres, fut-il une personne de génie, n’aurait été capable indépendamment. Il me paraît intéressant de souligner qu’à l’heure où j’écris ces lignes, l’humanité est à la veille de passer une étape remarquable dans l’histoire de son auto-connexion : dans les années qui vont venir, par le biais de la téléphonie sans fil et de la connexion informatique, des millions, voire des milliards de personnes vont joindre activement leur intelligence au “cerveau” de l’humanité. Celui-ci va connaître un accroissement significatif soudain.

 

 

 © Copyright 2009 Luc Élias-Kawada  et Jean-François Romang. Ces textes sont mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons – Paternité – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification 2.0 France. La reproduction et la diffusion sont autorisées, sans modification et à des fins non commerciales.

 

 

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