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Etre une personne juste

De l’état normal de malheur, l’alternative est d’abord entre folie et sagesse ; on atteint l’état de juste en passant par la sagesse, ou état de non-malheur.

D’abord, je suis malheureux, et je ne connais que mon malheur. Je suis un malheureux qui aspire à être un juste, et qui n’en trouvant pas la voie tombe régulièrement dans une sorte de folie. J’en hais le monde entier et moi-même ; je veux mourir ou je veux m’en prendre aux autres et à la communauté. Puis je vois que ce malheur qui m’afflige n’est pas exceptionnel. Il est même très fréquent chez les autres. Je comprends qu’il existe des voies, que des solutions sont possibles.

J’en essaie plusieurs qui donnent des résultats.

Enfin, je comprends que la sagesse n’est que le soulagement de la peine, la capacité de sortir du malheur, l’état de non-malheur.

Pourquoi suis-je un malheureux qui, quand il veut se comporter en juste, ne parvient à se comporter qu’en fou ? Parce que, simplement, on ne peut pas passer de l’état de malheureux à celui de juste sans passer par celui de sage. Pas plus qu’un bébé ne peut directement devenir un adulte, pas plus qu’on ne peut devenir un bon pianiste sans avoir été un pianiste débutant.

 

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La personne juste : agit ponctuellement dans le sens du “bien” (défini comme les conditions dans lesquelles d’autres personnes, présentes ou en aval des générations, pourront atteindre l’état de non-malheur) ; agit dans le sens du “bien” contre toute attente, dans des circonstances où la majorité tend à rejoindre la folie plutôt que la sagesse.

 

La personne sage : cherche ses difficultés dans sa manière de voir les choses ; peut se changer elle-même et peut agir sur son humeur ; vit un état de non-malheur, et peut facilement le regagner quand le malheur l’envahit ; parvient à éviter d’exercer toute forme d’influence par la force, a fortiori toute brutalité, a fortiori toute violence.

 

La personne malheureuse : pense que ses difficultés sont dues aux circonstances ou aux autres et cherche à les modifier ou à les changer, ou pense que ses difficultés sont dues à sa nature et pense n’y avoir aucune prise ; croit en la chance et en la malchance ; croit que ses émotions ne peuvent ou ne doivent pas être contrôlées ; pense que le bonheur tient dans le pouvoir.

 

La personne folle : veut changer le monde ; veut faire le bonheur des autres mais ne sait pas faire le sien ; se pense mauvaise par essence ou juste par essence, ou les deux alternativement ; accuse les circonstances ou les autres personnes de ses difficultés ; fait preuve de violence verbale ; croit que la colère soulage ; fait preuve de violence physique ; se mortifie ; retourne sa violence contre elle-même.

 

La personne criminelle : accuse les autres personnes et les circonstances de ses difficultés et retourne sa violence contre les siens et la communauté.

 

 

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© Copyright 2009 Luc Élias-Kawada  et Jean-François Romang. Ces textes sont mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons - Paternité - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.0 France. La reproduction et la diffusion sont autorisées, sans modification et à des fins non commerciales.

 

 

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