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Culpabilités

Culpabilités

 

 Une grande part du malheur est composée de remords, de regrets, de honte.

 

Nous pouvons presque immanquablement ramener notre malheur à de la honte ou à de la peur. Dans le cas de la peur, le remède est :

  • la dissipation  si la peur n’est pas justifiée
  • la précaution  si la peur est justifiée et que son objet peut être évité
  • la préparation  si son objet ne peut pas être évité

Dans le cas de la honte,

  • s’il s’agit de la peur d’être raillé ou dégradé, on en revient à la peur et à ses remèdes.
  • S’il s’agit de la culpabilité, le remède est la réparation.

Lorsqu’une personne est malheureuse, elle tend à réagir à ce qu’elle vit par des actes ou des paroles regrettables. Ceci renforce directement et indirectement son malheur. Directement, parce que ces actes lui nuisent : ils renforcent la méfiance des autres à son égard, et peuvent même provoquer des représailles. Indirectement, parce que ces actes provoquent des regrets et de la culpabilité.

Ainsi, notre existence est souvent emplie de petites et grandes mauvaises actions qui sont des réponses à notre malheur. C’est un cercle de renforcement négatif, autrement dit un “cercle vicieux” : le malheur est source d’actes “regrettables” et ces actes renforcent le malheur, qui à son tour est source d’actes regrettables, et ainsi de suite jusqu’à ce que les situations deviennent insupportables. Néanmoins il existe un moyen de sortir de tels cercles de renforcement, de briser le cercle vicieux : initier un cercle de renforcement concurrent, positif celui-l. (en quelque sorte un “cercle vertueux”). Ici, ce cercle s’initie par l’excuse et la réparation (Fig. 3).

 

malheur-non-malheur

 

En effet, l’excuse (c’est-à-dire la demande de pardon), si elle est accompagnée d’un sincère désir de réparer, a un pouvoir extraordinaire : elle ne dissipe pas complètement la méfiance mais permet de la réduire progressivement. A son tour, ce retour de la confiance permet plus facilement d’accéder au non-malheur (limitation ou absence de malheur). Enfin, le non-malheur réduit la fréquence d’actes regrettables. La culpabilité se dissipe. Les représailles cessent. Ceci renforce à son tour l’état de non-malheur, et ainsi de suite.

Quand nous pratiquons l’excuse et la réparation, nous nous rendons compte presque immédiatement des points suivants :

  • Notre vie est grevée de petites et de grandes culpabilités conscientes et inconscientes. Parvenir à s’en débarrasser, ou même simplement à mettre le doigt dessus, est un soulagement que nous ne pouvons pas nous permettre de négliger.
  • Nos relations conflictuelles (comme celles entre les peuples et les pays) sont essentiellement faites de torts non reconnus et de maux laissés sans soins. Cela ne veut pas dire qu’il faille attendre ou réclamer réparation des autres : l’excuse et la réparation n’ont de sens que si elles sont spontanées. Cependant, en pratiquant soi-même l’excuse et la réparation dans un conflit, on a de grandes chances de voir ce conflit résolu et même d’obtenir réparation.
  • L’excuse et la demande de réparation des torts ont un pouvoir bénéfique presque immédiat : sur soi, quand on la reçoit ; sur l’attitude des autres et sur l’état d’un conflit, quand on la produit.

 

 

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© Copyright 2009 Luc Élias-Kawada  et Jean-François Romang. Ces textes sont mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons – Paternité – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification 2.0 France. La reproduction et la diffusion sont autorisées, sans modification et à des fins non commerciales.

 

 

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