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Rien n'existe pour l'humain qu'à travers l'humanité

Rien n’existe pour l’humain qu’à travers l’humanité

 

 Pour la personne, rien n’existe qu’à travers l’humanité — le salut est dans la connaissance de soi et dans la connaissance que l’humanité a d’elle-même.

 

Pour la personne, l’humanité est en tout. Pouvez-vous citer une chose, une seule, que vous ne faites pas en pensant à votre lien avec une autre personne (que cette personne soit réelle, imaginaire, souhaitée, importante ou non pour vous) ? De même, pouvez-vous citer une chose, une seule, pour laquelle vous ne dépendiez pas d’une autre personne ?

Il n’y a pas de questions politiques, économiques, morales, il n’y a que des questions humaines, et toutes les réponses que nous apportons à ces questions se règlent en fonction d’un nombre limité d’options générales — en gros celles qui sont abord.es au fil de ces pages. Pouvez-vous citer un problème, un seul, qui soit abord. par qui que ce soit, et qui ne soit pas en dernière analyse un problème humain ? Même la résolution du plus abstrait des problèmes de mathématiques commence par la motivation humaine de la personne qui le pose…

Ces options générales sont celles qui distinguent les personnes ou les groupes de personnes et autour desquelles se cristallisent les options politiques, économiques, morales, et les conflits. Par exemple :

 

favoriser la recherche des causes / favoriser l’action sur les conséquences
favoriser la séparation / favoriser l’interaction
favoriser la compétition / favoriser la coopération
compter sur l’usage de la force / éviter l’usage de la force
valider ses jugements / réviser ses jugements
retenir l’inégalité de fait / retenir l’égalité par intérêt commun
focaliser sur les intentions / focaliser sur les conséquences des actes

 

Pouvez-vous citer un seul conflit entre deux personnes, deux groupes ou deux factions qui ne touche pas à l’une d’entre elles ? Pouvez-vous citer un seul des choix que nous faisons qui n’ait pas un lien avec l’une d’entre elles ?

En conséquence de ce qu’il n’y a que des questions humaines, je plaide pour une amélioration de la connaissance des actions humaines, des motivations humaines, et des conditions de l’existence humaine. En cette fin du vingtième siècle, il est courant de considérer que les sciences humaines sont en échec et d’y voir une raison pour ne pas y travailler. Mais ce n’est pas tant les sciences humaines qui sont en échec que l’approche humaine des sciences  : que les scientifiques soient parvenus à développer une physique capable de détruire la planète sans être parvenus à développer une éthique, une psychologie, un système éducatif capable de maintenir leurs propres enfants hors du malheur, c’est ce qui mérite en effet d’être appelé, à mon sens, un échec. Mon propos n’est pas de rejeter les apports de la physique et des techniques associées dont une partie de l’humanité bénéficie au quotidien, mais de remettre les choses en perspective en gardant à l’esprit que la violence humaine, les guerres, les épidémies, les pénuries alimentaires, et de façon générale notre rapport à la maladie, la mort ou la souffrance sont des questions qui méritent qu’on y consacre notre intelligence et notre énergie.

C’est dans la connaissance que nous avons de nous-mêmes que sont les réponses à ces questions.

 

 

 

 © Copyright 2009 Luc Élias-Kawada  et Jean-François Romang. Ces textes sont mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons – Paternité – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification 2.0 France. La reproduction et la diffusion sont autorisées, sans modification et à des fins non commerciales.

 

 

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