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Respecter les désirs de l'autre

Respecter les désirs de l’autre

 

 Je ne ferai jamais à une personne ce qu’elle ne veut pas qu’on lui fasse

 

Nous pouvons avoir tendance à croire, ou à vouloir croire, que certaines autres personnes ne savent pas ce qui est bon pour elles. Nous nous permettons, dans certains cas, de leur forcer la main, en prétendant que nous ne faisons que court-circuiter une résistance passagère. Cet argument se manifeste par exemple dans les cas suivants :

  • Lorsqu’un parent force un enfant ou un adolescent réticent à faire quelque chose ;
  • Lorsqu’une personne chargée de l’éducation d’une autre utilise des méthodes coercitives ;
  • Lorsqu’un peuple ou un groupe social s’estime supérieur et considère qu’il possède, de fait, le droit d’imposer sa conception du monde à un autre ;
  • Dans la mentalité du violeur.

Dans ces différents cas, la personne qui utilise la force se cache le fait qu’elle provoque de la souffrance en s’abritant derrière des motivations louables. Mais dans ces différents cas, elle s’abuse elle-même sur trois points :

  • Il est faux que de subir la force, la pression et l’obligation peut être finalement positif. Quand je suis forcé à accomplir une tâche, ma résistance à cette tâche se renforce immanquablement.C’est une donnée naturelle qui ne peut être renversée qu’avec beaucoup de réflexion et de pratique : si on me pousse, je résiste ; si on me tire, je tire à mon tour. Ma résistance à la tâche m’empêche de comprendre son utilité, son bien-fondé, et les différentes méthodes possibles pour l’accomplir. Elle paralyse mon imagination, mon courage, mon envie. Au bout du compte, j’en sors frustré et avec un sentiment de rejet pour la tâche en question qui sera long à effacer. Il en va de même si je suis forcé à rentrer dans un moule social ou dans les valeurs d’une civilisation (incidemment, notons que le pays non occidental qui ait le mieux accepté et utilisé à son profit les valeurs économiques occidentales — le Japon —est également le seul qui n’ait pas été colonisé). Enfin, le cas du viol est prototypique et peut servir de métaphore aux autres cas.
  • Tout ce que désire la personne qui utilise la force, c’est obtenir un résultat immédiat et un avantage immédiat pour elle-même  : dans le cas du parent ou de l’éducateur, éviter de remettre en question un mode éducatif qui ne fonctionne pas et obtenir immédiatement la réussite ou la tranquillité ; dans le cas du colon ou du “maître”, utiliser immédiatement des ressources telles que celles de la terre ou celle de l’effort. Dans le cas du violeur enfin, est-il besoin de préciser ?
  • Enfin, la personne s’abuse même en ce qu’elle croit que ce profit immédiat est positif, même pour elle-même . En effet, elle a réduit sa capacité de coopération et sa capacité de voir à long terme ; elle a renforcé sa dépendance à la force et sa dépendance à des ressources extérieures ; enfin, elle s’est aliénée l’autre personne et l’ensemble de ceux qui se sentent du côté de l’autre personne. C’est ainsi que des parents montent leurs enfants contre eux, que des enseignants écrasent des vocations, que des peuples sont réduits à l’incapacité de se prendre en charge, que le monde occidental, qui a vécu de ses colonies, ne sait pas se suffire, et qu’il s’est aliéné 80% de l’humanité. C’est ainsi que des personnes se voient privées pour toujours d’une vie sexuelle satisfaisante, et c’est ainsi que les violeurs finissent en prison et deviennent des violés.

La Bible propose de ne pas faire à autrui ce que nous n’aimerions pas qu’on nous fasse. C’est une injonction qu’il serait préférable de respecter mais qui me semble difficile à suivre telle quelle parce que nous nous pensons toujours très différents des autres. Nous avons tendance à croire que ce qui est valide pour nous ne l’est pas pour l’autre et inversement (surtout si nous sommes abusés par des différences apparentes telles que supérieur / inférieur, homme / femme, adulte / enfant, etc.). Par contre, nous sommes toujours à même de juger ce que l’autre ne désire pas dans l’immédiat : no means no (non, c’est non), disent les féministes américains. Une personne qui ne désire pas faire quelque chose le manifeste et il est abusif de tourner autour de la manifestation de sa volonté ou de son refus. Nous sommes toujours en mesure de déterminer ce qu’une personne ne veut pas qu’on lui fasse ou qu’on lui fasse faire , et ceci quelle qu’elle soit : enfant, adolescent, femme, homme, employé, représentant d’un autre groupe que le sien propre.

 

 

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© Copyright 2009 Luc Élias-Kawada  et Jean-François Romang. Ces textes sont mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons – Paternité – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification 2.0 France. La reproduction et la diffusion sont autorisées, sans modification et à des fins non commerciales.

 

 

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